Les deux types d'évolution économique
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Les deux types d'évolution économique
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Au même titre que l'évolution sociale, l'évolution économique dépendrait de nos deux types de résistance, instinctive et intellectuelle, lesquelles s'appliqueraient autant aux groupes qu'aux individus. Je résiste instinctivement à une hausse du prix d'un bien essentiel car j'en ai besoin immédiatement, mais je résiste intellectuellement seulement à une hausse du prix d'un bien de luxe car je peux attendre qu'il baisse ou que mes revenus montent. Résister instinctivement signifie vouloir obtenir ou conserver un bien à tout prix, en volant ou en tuant s'il le faut, et résister intellectuellement signifie vouloir l'obtenir plus tard, en anticipant une baisse de prix ou sur une augmentation de revenu. Le premier type de résistance sert à conserver nos anciens acquis, un mouvement constant qui dépend de la constance de l'instinct, et le deuxième sert à développer de nouveaux acquis, une évolution incertaine qui dépend d'une future coïncidence. Pourtant, étant déjà capables d'imaginer l'avenir, encore de nos jours, la plupart d'entre nous croient sincèrement pouvoir le prévoir, ce qui laisse croire à certains que leur fraude et leur spéculation financière a de bonnes chances de devenir utile à tous.
Non seulement improductive mais néfaste, avec la mondialisation, la spéculation à grande échelle dépense une énergie non renouvelable que nous pourrions économiser, pollue inutilement l’environnement, et rend nos organisations économiques et politiques instables mais, surtout, elle perpétue inutilement la croyance selon laquelle le futur serait prévisible, et celle selon laquelle l’égocentrisme humain serait une panacée, ce qui devrait ralentir l’évolution sociale en nous empêchant d’utiliser correctement la seule fonction dont nous disposons pour évoluer intellectuellement. Selon moi, la seule manière qui puisse nous permettre d'évoluer socialement tout en évitant les crises, c'est d'établir de bonnes règles de fonctionnement à mesure que la société évolue, et je crois qu'il serait grand temps que cette règle fondamentale s'applique au vent de libéralisme économique qui souffle actuellement sur la planète.
Au même titre que l'évolution sociale, l'évolution économique dépendrait de nos deux types de résistance, instinctive et intellectuelle, lesquelles s'appliqueraient autant aux groupes qu'aux individus. Je résiste instinctivement à une hausse du prix d'un bien essentiel car j'en ai besoin immédiatement, mais je résiste intellectuellement seulement à une hausse du prix d'un bien de luxe car je peux attendre qu'il baisse ou que mes revenus montent. Résister instinctivement signifie vouloir obtenir ou conserver un bien à tout prix, en volant ou en tuant s'il le faut, et résister intellectuellement signifie vouloir l'obtenir plus tard, en anticipant une baisse de prix ou sur une augmentation de revenu. Le premier type de résistance sert à conserver nos anciens acquis, un mouvement constant qui dépend de la constance de l'instinct, et le deuxième sert à développer de nouveaux acquis, une évolution incertaine qui dépend d'une future coïncidence. Pourtant, étant déjà capables d'imaginer l'avenir, encore de nos jours, la plupart d'entre nous croient sincèrement pouvoir le prévoir, ce qui laisse croire à certains que leur fraude et leur spéculation financière a de bonnes chances de devenir utile à tous.
Non seulement improductive mais néfaste, avec la mondialisation, la spéculation à grande échelle dépense une énergie non renouvelable que nous pourrions économiser, pollue inutilement l’environnement, et rend nos organisations économiques et politiques instables mais, surtout, elle perpétue inutilement la croyance selon laquelle le futur serait prévisible, et celle selon laquelle l’égocentrisme humain serait une panacée, ce qui devrait ralentir l’évolution sociale en nous empêchant d’utiliser correctement la seule fonction dont nous disposons pour évoluer intellectuellement. Selon moi, la seule manière qui puisse nous permettre d'évoluer socialement tout en évitant les crises, c'est d'établir de bonnes règles de fonctionnement à mesure que la société évolue, et je crois qu'il serait grand temps que cette règle fondamentale s'applique au vent de libéralisme économique qui souffle actuellement sur la planète.
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