La spéculation
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La spéculation
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Dans la vie de tous les jours, ma résistance au changement concerne, soit un plaisir immédiat, soit un futur plaisir. Si je manque d'argent, j'aurai donc le choix entre me priver ou m'endetter, et si j'en ai trop, j'aurai le choix entre me gâter ou économiser. Si je me prive ou si j'économise, je suis en train d'imaginer que mon sort va s'empirer, si je m'endette ou si je me gâte, je suis en train d'imaginer que mon sort va s'améliorer. La manière dont je prépare mon avenir dépend donc de mon humeur mais, quelle que soit cette manière, je ne peux absolument pas prévoir ce qui va m'arriver. La seule chose qui soit prévisible, c'est ma résistance au changement. Si le coût de la vie se met à augmenter ou à baisser, je vais résister à ce changement pour avoir le temps de m'y adapter: s'il baisse, je ne vais pas commencer à dépenser immédiatement au cas où il remonterait, et s'il augmente, je vais continuer à dépenser autant au cas où il baisserait.
Comme pour les atomes, la cause de ce genre de résistance au changement est l'inertie soit, le temps dont je dispose immédiatement pour m'adapter au changement, mais aussi le temps dont j'imagine pouvoir disposer sans prendre trop de risque. Le premier délai concerne ma survie immédiate et dépend de mon instinct de conservation, et le deuxième concerne ma survie à long terme et dépend de mon imagination. Le problème avec notre imagination, c'est qu'elle croit pouvoir lire l'avenir ou jouer avec nos instincts alors qu'elle ne peut absolument pas ce qui, dans le cas de l'économie, laisserait croire à ceux qui en font que la spéculation et la fraude sont utiles à la société.
Dans la vie de tous les jours, ma résistance au changement concerne, soit un plaisir immédiat, soit un futur plaisir. Si je manque d'argent, j'aurai donc le choix entre me priver ou m'endetter, et si j'en ai trop, j'aurai le choix entre me gâter ou économiser. Si je me prive ou si j'économise, je suis en train d'imaginer que mon sort va s'empirer, si je m'endette ou si je me gâte, je suis en train d'imaginer que mon sort va s'améliorer. La manière dont je prépare mon avenir dépend donc de mon humeur mais, quelle que soit cette manière, je ne peux absolument pas prévoir ce qui va m'arriver. La seule chose qui soit prévisible, c'est ma résistance au changement. Si le coût de la vie se met à augmenter ou à baisser, je vais résister à ce changement pour avoir le temps de m'y adapter: s'il baisse, je ne vais pas commencer à dépenser immédiatement au cas où il remonterait, et s'il augmente, je vais continuer à dépenser autant au cas où il baisserait.
Comme pour les atomes, la cause de ce genre de résistance au changement est l'inertie soit, le temps dont je dispose immédiatement pour m'adapter au changement, mais aussi le temps dont j'imagine pouvoir disposer sans prendre trop de risque. Le premier délai concerne ma survie immédiate et dépend de mon instinct de conservation, et le deuxième concerne ma survie à long terme et dépend de mon imagination. Le problème avec notre imagination, c'est qu'elle croit pouvoir lire l'avenir ou jouer avec nos instincts alors qu'elle ne peut absolument pas ce qui, dans le cas de l'économie, laisserait croire à ceux qui en font que la spéculation et la fraude sont utiles à la société.
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